« Sept Images du Diable » au Festival Berlioz (38)

Commande de création du Festival Berlioz à Patrick Vaillant

 

Faux et usages de Faust

Le Diable

Les 7 images sont 7 tableaux sonores et visuels.
On y musique, on y raconte, on y projette (du fixe, de l’animé, du cinéma). L’art est mineur, manière cabaret. Les moyens modestes, façon veillée . La féérie en trompe-l’oeil, style lanterne magique. L’orchestre est poétique mais plutôt mauvais genre : mandoline, tuba, guitare hawaïenne. Oui. Il joue sa sympathie pour le diable de carton-pâte, le mélo décharné, le Pandémonium maigre, le sulfureux naïf, mais bien chaloupé. On cultive les coq-à-l’âne et les à-peu-près, les citations et les références : la tradition populaire, Satie, Berlioz, Méliès, Gounod, Boulgakov etc. C’est plaisant.

Erik Satie : Le tango perpétuel
D’après Gounod : La sérénade de Mephisto
Le petit cochon de Saint-Antoine
Méliès : La danse du diable
La fille du diable (conte dauphinois)
D’après Berlioz : la langue de l’enfer
D’après Boulgakov : Berlioz décapité

 

 

Patrick Vaillant, mandoline, compositions et adaptations
Daniel Malavergne, tuba
Alexi Orgeolet, guitare hawaïenne
Jean-Vincent Brisa, conteur
Julien Cordier, dessins projetés